Aliments pour bébés : attention aux sucres et aux additifs !
La CLCV, association de défense des consommateurs, a étudié un panel de 207 références dans les rayons d’alimentation infantile de 9 enseignes. Résultats : un tiers des produits contient trop de sucres ajoutés. L’association a également retrouvé des allégations nutritionnelles et « santé » présentes sur des produits pourtant très sucrés et contenant trop d’arômes et d’additifs.
Résultats de l’enquête sur les produits pour tout-petits (de 6 à 36 mois) : trop de sucre !
Les édulcorants sont interdits par la réglementation européenne dans les produits d’alimentation infantile. En revanche, concernant l’utilisation des ingrédients sucrants, certains produits sont loin d’être conformes :
- 85% des produits laitiers étudiés contiennent des ingrédients sucrants : sucre, sucre de canne, dextrose, caramel, sirop de sucres issus de fruits.
- Des sucres ajoutés (sucre, dextrose, lactose) sont présents dans des préparations censées avoir une saveur salée.
- 77% des snacks sucrés ou salés contiennent divers ingrédients sucrants : sucre roux de canne, sucre blanc, pépites de chocolat, jus de fruit concentré, miel.
- 14% des produits à base de fruits contiennent des sucres ajoutés. C’est le cas pour les brassés aux fruits ou des spécialités de fruits.
A noter que les purées de fruits pures ne contiennent pas de sucres ajoutés conformément à la réglementation, ni les petits pots de légumes.
Des additifs trop présents également !
La réglementation européenne n’autorise que 65 additifs en alimentation infantile (320 additifs sont autorisés pour les produits d’alimentation des rayons classiques). Or, l’enquête en trouve dans 38% des produits étudiés, ce qui constitue une moyenne bien trop élevée.
A noter que l’OMS pointe du doigt l’emploi d’arômes en alimentation infantile car ils peuvent influencer les préférences gustatives des enfants et leur appétence ultérieure pour des aliments plus gras et sucrés.
Comment limiter la présence de sucres et d’additifs ?
- Privilégier le fait maison qui offre plus de textures, de variétés de goûts et permet d’inclure des aliments de saison. Limiter si possible les petits pots et plats préparés du commerce lorsque que l’on n’a pas le temps de cuisiner, hors domicile ou en voyage.
- Éviter les produits ultra-transformés.
- Privilégier des produits bio, des aliments sans arômes ajoutés, ceux dont l’étiquette de composition est la plus courte (donc la plus simple à lire et comprendre), et à la composition nutritionnelle plus intéressante.
- Choisir des yaourts brassés nature plutôt que ceux additionnés d’arômes de synthèse, de fruits ou de miel…
L’enquête détaillée est à retrouver sur le site de la CLCV : www.clcv.org/
Article rédigé par la Mce, Maison de la consommation et de l’environnement–CTRC Bretagne, – 48 Bd Magenta – 35000 Rennes – 02 99 30 35 50 – info@mce-info.org – www.mce-info.org
Chauffage au bois : comment limiter les émissions de polluants ?
Le chauffage au bois peut constituer une source importante de pollution de l’air. Heureusement, des gestes simples peuvent permettre de réduire considérablement la quantité de polluants atmosphériques libérés par cette pratique individuelle.
Le chauffage au bois : quels risques pour la santé ?
Pour de nombreuses personnes, le chauffage au bois représente une pratique sûre et naturelle. S’il est vrai qu’en théorie, une combustion parfaite ne produirait que du dioxyde de carbone (CO2), de l’eau et des cendres, en pratique la combustion parfaite n’existe pas. Ainsi, le brûlage du bois provoque de la fumée contenant des substances toxiques : particules fines, particules de suie, dioxines, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), composés organiques volatiles (COV).
Les gestes à adopter pour réduire son impact
Plusieurs solutions existent pour limiter l’impact de la combustion résidentielle sur l’émission des polluants :
- Utiliser un appareil performant, de qualité (label Flamme verte), installé et entretenu par un professionnel qualifié.
- Effectuer un allumage par le haut, pour réduire les émissions polluantes de 30 à 50 % lors d’un allumage à froid.
- Utiliser un bois de qualité, sec et propre, ayant une humidité inférieure à 25 %. Pour s’assurer d’avoir un combustible sec, il est possible de choisir des essences qui sèchent rapidement telles que le bois de feuillus : bouleau, charme, hêtre, peuplier, saule… A noter qu’il est déconseillé d’utiliser du bois de chêne ou de résineux comme combustibles, ces derniers encrassant l’appareil de chauffage.
- Stocker le bois à l’abri de la pluie, dans un endroit bien ventilé, de préférence sur une dalle ou des palettes pour éviter un contact direct avec l’humidité du sol.
- Quelle que soit l’essence de bois utilisée, il est préférable de choisir des bûches de petites tailles et fendues afin de s’assurer de la faible humidité du combustible. Si possible, rentrez le bois à brûler 24 ou 48 heures à l’avance.
Article rédigé par la Mce, Maison de la consommation et de l’environnement–CTRC Bretagne, – 48 Bd Magenta – 35000 Rennes – 02 99 30 35 50 – info@mce-info.org – www.mce-info.org
Bonus réparation : des nouveautés au 1er janvier 2024
Au 1er janvier 2024, le bonus réparation va augmenter, voire doubler pour certains appareils. De plus, la liste des produits concernés s’élargira.
Qu’est-ce que le bonus réparation ?
Le bonus réparation permet de bénéficier d’une réduction sur la facture lorsqu’on apporte, chez un réparateur labellisé, un produit électrique ou électronique qui n’est plus couvert par une garantie. L’objectif est d’inciter à choisir de réparer ses équipements plutôt que de les remplacer, lorsque cela est possible. Ce bonus ne s’applique qu’à des produits qui ne sont plus sous garantie. Le site www.ecosystem.eco/ propose un annuaire des réparateurs qui permettent de bénéficier du bonus.
Quels sont les produits concernés ?
Jusqu’à présent 49 équipements étaient concernés. A partir du 1er janvier 2024, 73 appareils bénéficieront du bonus réparation :
- les produits liés au soin du corps (épilateurs, lisseurs, rasoirs électriques, tondeuses, sèche-cheveux),
- à la cuisine (robots, fours en pose libre, micro-ondes, friteuses),
- à l’équipement de la maison (nettoyeurs vapeur, humidificateurs, déshumidificateurs, climatiseurs mobiles, ventilateurs, purificateurs d’air),
- à l’électronique (ordinateurs fixes, imprimantes, scanners, moniteurs, téléphones fixes) ,
- et à l’outillage.
L’aide variera entre 15 et 50 €.
Des nouveaux critères d’éligibilité au bonus réparation
Le critère de « casse accidentelle » est progressivement intégré dans les critères d’éligibilité au bonus réparation. Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, 25 € seront déduits de la facture pour la réparation de l’écran cassé d’un téléphone portable, l’une des réparations les plus fréquemment demandées.
À partir du 1er février 2024, les personnes faisant appel à un technicien à distance labellisé pourront également recourir à cette aide. Jusqu’à présent, seules les réparations réalisées directement sur le produit par un professionnel, en atelier ou à domicile, étaient concernées. Or, l’arrivée des appareils connectés dans nos foyers rend certaines interventions possibles en ligne.
Autre nouveauté : si le réparateur propose des composants issus de l’économie circulaire (telles que les pièces reconditionnées), le bonus sera majoré de 20 %.
Un « bonus réparation textile » en complément du bonus réparation
Depuis le 7 novembre 2023, le « bonus réparation textile » vient compléter les dispositifs incitant à réparer plutôt que jeter. Il concerne les vêtements et les chaussures, à l’exception des sous-vêtements, de la lingerie, des vêtements en cuir (les chaussures en cuir sont en revanche éligibles) et des vêtements en vraie fourrure. Il va de 6 à 25 € et concerne les réparations d’un coût supérieur à 12 €.
Comme pour le bonus réparation en électroménager, aucune démarche particulière n’est à effectuer pour bénéficier de ce rabais : il est automatiquement déduit de la facture, sur laquelle il doit apparaître clairement.
Il suffit juste de se rendre chez un des 600 réparateurs agréés, dont la liste est disponible sur www.media-kit.org/reparateurs-refashion/.
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Fin du ticket de caisse et garantie légale
Depuis le 1er août 2023, les tickets de caisse ne sont plus imprimés de façon automatique par les commerçants. Sont concernés :
- les tickets de caisse produits dans les surfaces de vente et dans les établissements recevant du public ;
- les tickets émis par des automates ;
- les tickets de carte bancaire ;
- les bons d’achat et tickets promotionnels ou de réduction.
Pour obtenir un ticket de caisse imprimé, le consommateur doit désormais le demander expressément au commerçant. Ce dernier est d’ailleurs tenu d’en informer le consommateur de manière lisible et compréhensible par voie d’affichage à l’endroit où s’effectue le paiement.
Des exceptions pour lesquelles la remise des tickets se fait automatiquement
Dans certains cas, le ticket est imprimé et remis au consommateur sans que ce dernier ait à en faire la demande, sauf si le consommateur souhaite obtenir un ticket dématérialisé. Il s’agit de biens couverts par la garantie légale de conformité (GLC) : électroménagers, informatiques, électroniques, appareils de téléphonie, appareils photo, appareils de bricolage et jardinage, jeux et jouets, articles de sport, montres et produits d’horlogerie, articles d’éclairage et luminaires, lunettes de soleil, meubles. La mention de la garantie légale doit ainsi figurer sur le ticket de caisse ou la facture.
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Brûler ses déchets verts, c’est interdit !
L’entretien du jardin génère, en moyenne, 160 kg de déchets verts par personne et par an. En 2022, environ 15% des personnes ayant accès à un jardin ou un espace vert privatif déclaraient avoir encore recours au brûlage de déchets verts. Cette pratique génère des émissions de polluants atmosphériques et peut également favoriser le risque d’incendie et limiter le retour au sol de la matière organique.
Rappel de la réglementation
Il est interdit brûler des déchets verts (végétaux secs ou humides) chez soi, que ce soit avec un incinérateur de jardin ou à l’air libre. Le brûlage des déchets verts est passible de 750€ d’amende.
Brûler ses déchets verts est néfaste à l’environnement et à la santé
Surtout s’ils sont humides, les déchets verts brûlés dégagent des substances toxiques pour les personnes et l’environnement (des particules fines notamment). Il faut également tenir compte des possibles troubles de voisinage (odeurs ou fumées) et des risques d’incendie.
Des solutions pour valoriser les tontes de pelouse et les tailles de végétaux
- Produire moins de déchets verts
Pour réduire le volume de végétaux produits, il est recommandé de choisir des essences à croissance lente, des plantes et des arbres mieux adaptés à votre environnement (sol, exposition, climat…).
- Broyer ses végétaux
Il est possible de broyer les petits branchages avec une simple tondeuse. Pour les branches de diamètre important, l’utilisation d’un broyeur est recommandée. Certaines collectivités proposent le prêt ou la location de broyeurs, renseignez-vous auprès de votre commune.
En l’absence de broyeur, stockez les branchages dans un coin du jardin et faites des fagots qui serviront d’abri aux insectes et petits auxiliaires. A noter que les branches et branchages peuvent également être utilisés comme matériaux de petite construction : petites barrières, piquets, hôtels à insectes, haies sèches…
- Pailler ses déchets verts
Les feuilles mortes et les débris végétaux constituent une litière naturelle de protection qui joue un rôle crucial dans la santé des sols et qui permet aussi de conserver l’humidité, limitant ainsi le besoin d’arrosage et protégeant les végétaux de la sécheresse.
- Composter
Le compostage permet alors la valorisation organique de l’ensemble des biodéchets.
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PFAS, des polluants éternels du quotidien
Qu’est-ce qu’un PFAS ?
Utilisés depuis des années dans des produits de consommation courante, les perforés ou PFAS sont des substances très persistantes dans l’environnement, d’où leur surnom de « polluants éternels ».
Les PFAS sont des substances aux propriétés chimiques spécifiques utilisées dans de nombreux produits de la vie courante, tels que les vêtements techniques, les revêtements antiadhésifs, les emballages alimentaires ou encore certains cosmétiques.
Des risques pour l’environnement et la santé
Extrêmement persistants, les PFAS se retrouvent dans tous les milieux qui nous entourent : l’air, l’eau, les sols ou encore les sédiments. Ils peuvent alors contaminer les populations à travers l’alimentation ou l’eau consommée.
Même à de faibles niveaux d’exposition, la toxicité des PFAS peut s’avérer dangereuse pour la santé humaine. Ces derniers peuvent en effet provoquer une augmentation du taux de cholestérol, entraîner des cancers, interférer avec le système endocrinien et immunitaire, ou encore avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus.
Comment les éviter ?
Il est possible de limiter leur utilisation dans la vie courante. Évitez par exemple les produits résistants à l’eau, à la graisse et aux tâches, y compris les vêtements imperméables, les tapis anti-tâches et certains emballages alimentaires de fast-food. Remplacez si possible les ustensiles de cuisine antiadhésifs par des alternatives comme la fonte ou l’acier inoxydable.
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Contrats en ligne : résilier en quelques clics !
Savez-vous que, depuis le 1er juin 2023, les contrats conclus ou pouvant être conclus en ligne peuvent également être résiliés en ligne, en quelques clics ? L’objectif de cette nouvelle disposition : faciliter les démarches et permettre aux consommateurs de s’orienter vers des contrats plus avantageux.
Quels sont les contrats en ligne concernés ?
Depuis juin 2023, les contrats d’assurance pouvant être conclus par voie électronique doivent pouvoir être résiliés par le consommateur en 3 clics. Cette disposition s’applique pour les contrats d’assurance à venir et pour les contrats en cours.
La résiliation en 3 clics s’étend également à d’autres services
Cette disposition concerne aussi les contrats d’abonnement à reconduction tacite, à durée indéterminée. Elle s’applique à tous les contrats en cours ou à venir, qu’ils aient été souscrits en ligne ou signés sur papier : fournisseurs d’énergie, salles de sport, contrats de téléphonie ou d’accès à internet, de services bancaires ou produits d’épargne, de location de voiture, de plateformes de jeux vidéos…
Bon à savoir
Vous n’êtes pas obligé de créer un espace personnel pour pouvoir résilier votre contrat.
Quelles sont les conditions de résiliation ?
Les conditions de résiliation des contrats en ligne restent les mêmes sur internet que par écrit. Si le contrat prévoyait un délai de préavis précis, celui-ci reste valable et la résiliation n’interviendra qu’à l’échéance de celui-ci.
De même, dans le cas où le contrat prévoit une période d’engagement minimale, la résiliation n’est pas possible avant la fin de cette période, sauf si la loi ou le contrat permet une résiliation anticipée, généralement sous certaines conditions (par exemple le paiement d’une indemnité de rupture).
Vous avez des difficultés pour résilier des contrats en ligne ?
En cas de litige, les associations de défense des consommateurs peuvent vous aider. Retrouvez toutes les permanences des associations de consommateurs bretonnes sur le site de la Mce www.mce-info.org/pratique/
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